Je me sentais bien ici et j’avais envie de m’installer à Joinville.
MC. Galera
Arrivée à Paris en 2006 de São Paulo, Maria Claudia Galera, d’origine brésilienne, vient d’acquérir une maison en plein centre de Joinville. Pour cette « parisienne d’adoption » installée jusqu’alors à Aubervilliers, la Ville de Joinville lui a permis de concrétiser son projet d’achat de maison.
Claudia connaît la Haute-Marne, depuis quelques années déjà. C’est en 2008 qu’elle découvre la ville de Joinville, invitée à participer à un projet culturel au château du Grand Jardin. Depuis, elle intervient et propose des ateliers d’écriture, à Saint-Dizier notamment. Également active dans le domaine de l’édition, elle créé en 2011 avec Henri-Pierre Jeudy, les Éditions Châtelet-Voltaire, basées à Cirey-sur-Blaise, le village de la marquise. Une cinquantaine de petits ouvrages a ainsi vu le jour. Décalés, ces écrits, dont la plupart ont un lien avec le département, peuvent prendre plusieurs formes : textes courts, nouvelles, poèmes, théâtre, chroniques, pamphlets, etc.
À Joinville, cette « anthropologue littéraire », de formation, fait le pari un « peu fou » d’ouvrir un lieu culturel, appelé « La Rambleur », au rez-de-chaussée de sa maison, qui n’est autre que l’ancien studio photo joinvillois. Intéressée par ce qui a trait à l’écriture, elle souhaite réaliser des chroniques avec les habitants. Ces dernières pourront ensuite être publiées dans la revue « Amplitudes », dont le premier numéro est prévu à l’automne 2019. Portée par les Éditions Châtelet-Voltaire, cette revue, soutenue par la DRAC Grand Est (Direction régionales des affaires culturelles), est le fruit d’un travail collectif sur les problématiques liées au territoire du Grand Est.
Avec son projet, Maria Claudia Galera souhaite s’inscrire dans la dynamique de revitalisation de la Ville de Joinville en apportant une dimension culturelle au centre-ville, basée sur l’inclusion des habitants/citoyens. « La Haute-Marne, ce n’est pas seulement la beauté des paysages que l’on évoque toujours. Il y a un lien qui se crée entre les gens, et qui m’a attirée ici. »